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POLICY BRIEF | Infrastructuring migration is possible: building on local coalitions towards translocal, enabling policy environments with a future
POLICY BRIEF | Infrastructuring migration is possible: building on local coalitions towards translocal, enabling policy environments with a future
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POLICY BRIEF | Infrastructuring migration is possible: building on local coalitions towards translocal, enabling policy environments with a future

by Karel Arnaut ( KU Leuven )

Policy recommendations occupy a rather unusual place in ReROOT. The project is not aiming to produce high-level substantive policy recommendations for national governments and EY policy makers to formulate measures for handling migration and advance integration of newcomers. Instead it tries to empower arrival processes, prompt local multi-actor collaborations towards integration and bring in local and regional policy makers to asses the potential of these ‘integration coalitions’, inviting them to enhance the opportunity structures for these to prosper. In short, ReROOT seeks to build policy from below. What it expects from the (trans)national policy makers is to create a discursive environment that allows the local infrastructural work to succeed. On the rebound, the (trans)national policy makers are invited to draw from the local integration stories in order to enrich the translocal enabling discursive environment. To explain and illustrate this process, is the overall aim of this policy brief.

 

Read here: Policy Brief ReROOT

 
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POLICY BRIEF | Infrastructuring migration is possible: building on local coalitions towards translocal, enabling policy environments with a future
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Policy recommendations occupy a rather unusual place in ReROOT. The project is not aiming to produce high-level substantive policy recommendations for national governments and EY policy makers to formulate measures for handling migration and advance integration of newcomers. Instead it tries to empower arrival processes, prompt local multi-actor collaborations towards integration and bring in local and regional policy makers to asses the potential of these ‘integration coalitions’, inviting them to enhance the opportunity structures for these to prosper. In short, ReROOT seeks to build policy from below. What it expects from the (trans)national policy makers is to create a discursive environment that allows the local infrastructural work to succeed. On the rebound, the (trans)national policy makers are invited to draw from the local integration stories in order to enrich the translocal enabling discursive environment. To explain and illustrate this process, is the overall aim of this policy brief.
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« On nous a dit clairement : “vous n’êtes pas travailleur social” »
« On nous a dit clairement : “vous n’êtes pas travailleur social” »
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« On nous a dit clairement : “vous n’êtes pas travailleur social” »

This article is written by  Laura Guérin. It was published in Plein droit #132, in January 2022. The link to the full article can be found below.

 

by Laura Guérin

Durant la grève Sonacotra des années 1970, se débarrasser des « gérants racistes » était un mot d’ordre central, à l’époque où le profil dominant était celui d’anciens militaires ayant servi dans les territoires colonisés. Dans d’autres structures gestionnaires de foyers, des profils très différents existaient, par exemple d’anciens résidents devenus gérants à la Soundiata.

Par-delà ces différences historiques, aujourd’hui gommées par les fusions et les nouvelles dénominations, ces métiers sont redéfinis : une même personne prend en charge plusieurs foyers et n’habite plus sur place, la profession s’est féminisée et au contrôle direct se sont substituées des pratiques gestionnaires dans lesquelles la remontée d’informations est centrale.

Documenter le profil de ces intermédiaires entre les résidents et les cadres de la structure, qui n’adhèrent souvent que partiellement au projet et aux modalités des transformations actuelles, est crucial pour comprendre ce que sont ces lieux aujourd’hui.

Sébastien travaille dans la même structure gestionnaire de foyers depuis le milieu des années 1990. Il est dans un premier temps embauché comme travailleur social en région lyonnaise, puis déménage en Île-de-France au début des années 2000 pour devenir gérant d’un des foyers de travailleurs migrants gérés par cette structure. Nous échangeons à la fin de l’année 2021 sur son quotidien.

Quand j’arrive le matin, et qu’il n’y a pas d’urgence particulière, je m’installe à mon bureau et je reçois les résidents qui passent…

 
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« On nous a dit clairement : “vous n’êtes pas travailleur social” »
« On nous a dit clairement : “vous n’êtes pas travailleur social” »
Durant la grève Sonacotra des années 1970, se débarrasser des « gérants racistes » était un mot d’ordre central, à l’époque où le profil dominant était celui d’anciens militaires ayant servi dans les territoires colonisés. Dans d’autres structures gestionnaires de foyers, des profils très différents existaient, par exemple d’anciens résidents devenus gérants à la Soundiata. Par-delà ces différences historiques, aujourd’hui gommées par les fusions et les nouvelles dénominations, ces métiers sont redéfinis : une même personne prend en charge plusieurs foyers et n’habite plus sur place, la profession s’est féminisée et au contrôle direct se sont substituées des pratiques gestionnaires dans lesquelles la remontée d’informations est centrale. Documenter le profil de ces intermédiaires entre les résidents et les cadres de la structure, qui n’adhèrent souvent que partiellement au projet et aux modalités des transformations actuelles, est crucial pour comprendre ce que sont ces lieux aujourd’hui. Sébastien travaille dans la même structure gestionnaire de foyers depuis le milieu des années 1990. Il est dans un premier temps embauché comme travailleur social en région lyonnaise, puis déménage en Île-de-France au début des années 2000 pour devenir gérant d’un des foyers de travailleurs migrants gérés par cette structure. Nous échangeons à la fin de l’année 2021 sur son quotidien. Quand j’arrive le matin, et qu’il n’y a pas d’urgence particulière, je m’installe à mon bureau et je reçois les résidents qui passent…
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